Résumé :
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L'homme passe la plus grande partie de son temps à l'intérieur de locaux (de 70 % à 90 %). Alors que les niveaux de nombreux indicateurs de pollution de l'air extérieur sont aujourd'hui mesurés en continu dans toutes les grandes agglomérations et que les effets sanitaires qui leurs sont associés sont relativement bien documentés, l'interrogation concernant l'impact sanitaire des contaminants présents dans l'air intérieur est beaucoup plus récente. Pourtant, suite à la crise pétrolière, la politique d'économie d'énergie se traduisant par une meilleure isolation des locaux a contribué au confinement de l'habitat, provoquant ainsi des situations de dégradation de la qualité de l'air intérieur. L'ensemble de la population étant concerné, la qualité de l'air intérieur est une véritable préoccupation de santé publique.
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