Résumé :
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Eviter la prison, préparer au mieux la sortie des détenus et réduire la population carcérale. Tels sont les objectifs visés par le placement sous surveillance électronique. Un peu plus de dix ans après la promulgation de la loi de décembre 1997, le bilan est positif. Mais attention, le placement sous surveillance électronique ne constitue pas une solution envisageable pour tous les détenus. Les conseillers d'insertion et de probation plébiscitent la mesure. Assistantes sociales au service pénitentiaire d'insertion et de probation du Calvados, Elisabeth Hardouin et Isabelle Boutté portent un regard largement positif sur cette mesure. Le dossier se poursuit par un entretien avec Olivier Razac, enseignant chercheur à l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire. Philosophe de formation, il étudie actuellement les conséquences du placement sous surveillance électronique mobile (PSEM), dispositif destiné aux auteurs de crimes dont la peine est fixée à au moins sept ans.
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