Résumé :
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Plus de deux ans après son adoption, le dispositif de la loi Léonetti est encore mal connu des patients et de nombreux soignants. Ce texte met pourtant en jeu une question fondamentale : quelle maîtrise avons-nous sur notre fin de vie ? L'article revient sur trois apports principaux : le refus de l'obstination déraisonnable, le développement des soins palliatifs et de la lutte contre la douleur, le renforcement du droit de refuser des soins. Ce dernier thème est détaillé selon les deux cas de figure : lorsque le patient est conscient et en état d'exprimer sa volonté et lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté. Cette loi brise le tabou de l'agonie et porte l'idée que le malade n'est pas un objet de décision mais bien une personne dont la dignité et la volonté doivent être préservées.
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