Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES DQR0xotX. Diffusion soumise à autorisation]. La maladie chronique, en raison de son incurabilité, bouleverse le rapport au temps. L'homme sait bien que la mort l'attend au bout du chemin, mais il se comporte comme si la vie n'avait pas de fin. Parce que le terme n'est pas fixé. Parce que la mort reste abstraite pour qui n'a pas subi l'épreuve du deuil. Paradoxalement, en brisant l'utopie inconsciente de l'immortalité, la maladie chronique tend à changer si ce n'est le sens, du moins la tonalité de la vie. L'existence ne devient pas forcément tragique, mais en tout cas moins insouciante, plus réfléchie et ce faisant dans une certaine mesure plus humaine.
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