Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS JJR0x9Do. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Présenter les données d'une enquête sur la mortalité infantile menée en 2008 en Jordanie, au Liban, en République arabe syrienne, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, et analyser les tendances de la mortalité infantile chez les réfugiés palestiniens entre 1995 et 2005. Méthodes Selon la technique de la naissance précédente, il était demandé aux mères déclarant une nouvelle naissance si l'enfant précédent était vivant ou mort, le jour où cet enfant était né et la date de naissance du nouveau-né dont la naissance était enregistrée. A partir de ces informations, on a estimé les taux de mortalité néonatale, infantile et juvénile. En ce qui concerne la mortalité juvénile, l'âge au moment du décès a été déterminé à l'aide de l'intervalle moyen entre les naissances successives et l'âge moyen des nouveau-nés lors de l'enregistrement. Résultats Sur la période 2005-2006, la mortalité infantile chez les réfugiés palestiniens allait de 28 décès pour 100 000 naissances vivantes en République arabe syrienne à 19 décès au Liban. Par conséquent, la mortalité infantile chez les réfugiés palestiniens compte parmi les plus basses du Proche-Orient. Toutefois, la mortalité infantile a cessé de diminuer ces dernières années, bien qu'elle demeure à un niveau compatible avec la réalisation de l'objectif 4 du Millénaire pour le développement. Conclusion C'est essentiellement grâce aux soins de santé primaire dispensés par l'Office des secours et des travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et par d'autres entités que la mortalité infantile chez les réfugiés palestiniens a considérablement baissé. Cependant, elle ne diminue plus. Des mesures permettant de remédier aux causes les plus probables - mariage et grossesses précoces, mauvaises conditions socioéconomiques et accès limité à des soins périnataux de qualité - sont nécessaires.
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