Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR FCnAqR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Pour enrichir les connaissances alcoologiques sur les conducteurs en état d'alcoolémie (CEA), leurs modalités de prise en charge dans les centres de soins et leurs devenirs au terme des soins prodigués, 1086 contrevenants CEA adressés dans 18 centres de cure ambulatoire en alcoologie et addictologie du réseau de l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie ont été étudiés. Lorsqu'un suivi était proposé au terme du bilan initial, les données alcoologiques étaient recueillies à chaque consultation durant une durée maximale de 12 mois. Il s'agissait majoritairement d'hommes (95%), d'âge moyen 38 ans. L'infraction avait été constatée au cours d'un contrôle inopiné (62%), après un accident (23%) ou une infraction au code de la route (15%) ; 35% étaient récidivistes et 19% en obligation de soins (OS). Les boissons consommées avant le contrôle étaient à base d'alcools forts (67%) ou seulement de vin ou de bière (33%). Un diagnostic alcoologique sévère, usage nocif ou dépendance, était porté dans 38% des cas, sans différence selon le sexe. L'alcoolémie moyenne, 1,6g/l, identique dans les deux sexes, était significativement plus élevée lorsque : le contrôle avait eu lieu après un accident ; les boissons consommées préalablement associaient alcools forts-vin-bière ; les contrevenants avaient un diagnostic alcoologique sévère. Un suivi a été proposé à ceux en OS et à un tiers des autres, particulièrement ceux ayant un diagnostic alcoologique sévère ou une récidive de CEA. L'observance aux rendez-vous était similaire, que les sujets soient ou non en OS. Au terme du suivi qui concernait 350 sujets, 75% étaient abstinents ou consommateurs modérés alors que les 25% restants étaient encore dans l'usage nocif ou la dépendance, le maintien dans cette catégorie étant significativement et indépendamment associé au seul paramètre "être en OS" (RR=4,4 IC [2,03-9,69], p
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