Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC 30lgJR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Si la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique apporte des modifications au régime juridique des prélèvements d'organes à visée thérapeutique - qui peuvent avoir lieu sur donneur vivant en intrafamilial, ou sur personne décédée - elle réaffirme le principe du consentement présumé en ce qui concerne les prélèvements sur personne décédée. Ce principe signifie qu'à défaut de refus du patient exprimé de son vivant, il est réputé consentir aux prélèvements d'organes après sa mort. Les difficultés se présentent lorsque, sans connaissance des volontés du défunt, le médecin doit se tourner vers les proches afin de savoir si celui-ci était ou non consentant. Quel est alors le rôle des familles ? Est-ce à elles de consentir à un éventuel prélèvement d'organes ? (R.A.).
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