Résumé :
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Avec l'extension du champ d'application du règlement coordonnant les régimes nationaux de sécurité sociale des 25 Etats de l'Union européenne à l'ensemble des citoyens de l'Union, il convient de s'interroger sur les conditions dans lesquelles les personnes sans ressources peuvent se déplacer dans l'Union européenne et accéder aux prestations sociales de l'Etat de résidence. Autour du concept-clé de résidence et en articulant les sources du Traité et du droit dérivé, on peut proposer des éléments de solution favorables à la mobilité des inactifs, et ce même si la coordination des minima sociaux dans le règlement 883-2004 demeure insuffisante.
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