Résumé :
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Publié début 2013, le rapport de l'Organisation mondiale de la santé sur les perturbateurs endocriniens fera date : après l'avoir lu, impossible de minimiser les risques que nous font courir ces substances. Impossible aussi de faire comme si on ignorait tout de leur mode d'action. Ainsi, pour les spécialistes, il est acquis que ces produits peuvent agir à très faibles doses. Reste à convaincre les instances réglementaires : pour évaluer correctement les produits chimiques présents sur le marché, il faut impérativement tenir compte de ces nouvelles données. Au sommaire : 1- Des poisons qui malmènent les hormones : parce qu'ils agissent à faibles doses, les perturbateurs endocriniens déconcertent les toxicologues. Ils partagent pourtant cette caractéristique avec nos hormones. 2- La contre-attaque s'organise pour les éliminer : pour interdire les substances ayant un effet de perturbateur endocrinien, encore faut-il pouvoir les détecter. De nouveaux tests, mais aussi de nouvelles approches toxicologiques sont à l'étude. 3- Le Distilbène en France, un scandale au long cours : malgré différentes alertes, ce médicament, censé prévenir les fausses couches, a été prescrit aux femmes pendant trente ans. Aujourd'hui, on étudie enfin les effets à long terme du Distilbène.
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