Résumé :
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[BDSP. Notice produite par NOSOBASE 9EGR0xtr. Diffusion soumise à autorisation]. Un programme de surveillance des infections a été développé par Soins et Santé, hospitalisation à domicile (HAD) à Lyon. Il s'agit de décrire la population, de mesurer l'incidence des infections chez les patients exposés aux dispositifs médicaux invasifs, voies veineuses centrales et sondes urinaires en 2003 et 2004. L'incidence pour 1000 jours d'exposition a été rapportée ainsi que les germes impliqués. Seules les premières infections nosocomiales par site ont été analysées. Neuf cent vingt-quatre séjours ont été analysés, soit 658 patients. Les pathologies étaient dans 73,4%, un cancer, 25,8%, une autre pathologie et 0,8%, un sida. Pour 20,2% des séjours, il a été retrouvé une sonde urinaire et quinze infections urinaires sur sonde ont été identifiées, le taux brut d'incidence pour 1000 jours a été de 1,4 (IC à 95% : 0,8-2,3), le délai moyen d'acquisition de l'infection a été de 77,8 j+ou-120,4. Pour 54% des séjours, il a été retrouvé une voie veineuse centrale et 23 premiers épisodes de bactériémie ont été identifiés, le taux brut d'incidence pour 1000 jours a été de 1,1 (IC à 95% : 0,7-1,6), le délai moyen d'acquisition de l'infection a été de 51,8 j+ou-72,3 (méd=29 j). Dans une infection urinaire et deux bactériémies, des germes multirésistants ont été retrouvés. On observe l'émergence de souches résistantes aux antibiotiques en HAD. Cette étude a permis de valider une méthodologie spécifique à l'HAD et d'évaluer la faisabilité d'une démarche continue de surveillance. (R.A.).
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