Titre :
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Gender and Remission of Mental Illness. (2009)
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Auteurs :
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Christoph-M SCHIMMELE ;
Margaret-J PENNING ;
. ZHENG WU ;
Department of Sociology. University of Victoria. BC. CAN
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Canadian journal of public health (vol. 100, n° 5, 2009)
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Pagination :
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353-356
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Sexe
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Psychopathologie
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Homme
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xrs88G. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Il existe un lien confirmé entre le sexe et la prévalence des maladies mentales. Nous avons cherché à déterminer si le sexe influençait aussi le moment des rémissions de ce genre de maladies. Au moyen d'une analyse de régression, nous avons étudié les rémissions de tous les troubles mentaux énumérés dans la CIM-9 (codes 290 à 314). L'analyse comparait la durée moyenne des traitements pour maladie mentale chez les hommes et les femmes afin de déceler d'éventuels écarts entre les sexes dans les rémissions et de déterminer si ces écarts étaient généralisés ou propres à certains troubles. Méthode : Notre analyse statistique était fondée sur les données administratives longitudinales (1990-2001) de 5 118 femmes et de 2 470 hommes. La population cible englobait toutes les personnes présentant un diagnostic de maladie mentale selon la CIM-9 qui avaient été traitées par le régime de santé de la Colombie-Britannique. Dans l'analyse de régression, nous avons utilisé la méthode des équations d'estimation généralisées pour modéliser les écarts dans la durée des traitements. Résultats : Nous observons une relation bivariée non significative entre le sexe et le moment des rémissions des maladies mentales. Cependant, les résultats de l'analyse multivariée montrent l'émergence d'un effet sexospécifique significatif après l'introduction de variables de contrôle démographiques et socioéconomiques. En particulier, les rémissions sont un peu plus tardives chez les femmes. Cet effet est généralisé : il ne se limite pas à certaines maladies. Conclusion : L'émergence d'un effet significatif lorsqu'on tient compte de variables démographiques et socioéconomiques donne à penser que l'existence d'un désavantage social dans l'échantillon masculin (composé de plus de célibataires) a annulé un léger effet néfaste dans le moment des rémissions chez les femmes. Autrement dit, un désavantage social chez les hommes masquait un désavantage inexpliqué sur le plan des rémissions chez les femmes.
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