Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 78FJR0xJ. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : On préconise de plus en plus l'utilisation des demandes de paiement de services médicaux et autres données administratives pour la surveillance des maladies chroniques. Toutefois, ces données peuvent être fragilisées par les changements dans les politiques de remboursement. Nous avons cherché à déterminer si l'utilisation des données de demande de paiement des médecins de premier recours non rémunérés à l'acte influence la détection du diabète. Méthode : Pour repérer les Ontariens diabétiques de plus de 66 ans soignés dans les établissements où les médecins ne sont pas rémunérés à l'acte, nous avons consulté les ordonnances de médicaments abaissant la glycémie rédigées par les médecins non rémunérés à l'acte. Nous avons comparé la date du nouveau traitement dans cette cohorte à la date du diagnostic dans la base de données sur le diabète de l'Ontario (un algorithme éprouvé pour repérer les personnes diabétiques dans des données administratives). Nous avons évalué le taux de détection et, parmi les cas détectés, si la détection était tardive (plus de six mois après l'ordonnance de référence). Pour évaluer la détection au fil du temps, nous avons utilisé des méthodes de persévérance de la cohorte. Résultats : Seulement 49,7% des cas de diabète recensés au moyen des ordonnances avaient été détectés moins de six mois après l'ordonnance de référence ; 23,7% étaient restés non détectés pendant une période de suivi pouvant aller jusqu'à neuf ans. Les sujets détectés présentaient des taux d'hospitalisation pour complication vasculaire plus élevés que les cas oubliés (15,1% c. 4,8%, p
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