Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par InVS 5oR0xDrZ. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs - Estimer la prévalence de l'infection à Chlamydia trachomatis chez les jeunes filles étudiantes, convoquées au centre de médecine préventive des universités de Bordeaux durant l'année 2004 ainsi que l'acceptabilité du dépistage au centre et à domicile et la capacité de l'auto-prélèvement vaginal versus le 1er jet d'urine à détecter l'infection. Méthodes - Dépistage systématique par PCR sur auto-prélèvements (écouvillon vulvo-vaginal et urine) prélevés au centre et à domicile chez les étudiantes sexuellement actives et âgées de 18 à 24 ans. Résultats - Parmi les 2 378 jeunes filles qui ont visité le centre au cours de cette étude, 825 (34,7%) ont pu être incluses, 720 (29,5%) étaient non éligibles, 487 (20,5%) avaient au moins un critère d'exclusion et 364 (15,3%) ont refusé. La prévalence était de 2,4% (20/825), [IC95% : 1,4-3,5]. Dans ces 20 cas, l'urine a été négative dans 3 cas. Conclusion - Cette étude montre la bonne acceptabilité du dépistage aussi bien au centre qu'à domicile (92% des étudiantes ont fait le prélèvement à domicile), la bonne adhésion à l'auto-prélèvement vaginal (83% l'ont approuvé) et la bonne performance de l'écouvillon vulvo-vaginal à détecter l'infection. (R.A.).
|