Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS dkYHR0xP. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Enquête par questionnaire médical et professionnel suivi d'un examen clinique menée avec la collaboration des médecins du travail de la Mutualité sociale agricole de la Mayenne sur 1 086 personnes affiliées au service dans le département. Le but était d'identifier des facteurs de risque de la maladie veineuse chronique, et plus particulièrement ceux liés aux postures et positions du travail. Méthode : Les assurés affiliés au service vus lors de visites systématiques ont fait l'objet d'un questionnaire professionnel et médical suivi d'un examen clinique effectué par le médecin du travail. Celui-ci portait sur les conditions du travail et les antécédents liés à la maladie veineuse. Le médecin procédait ensuite à un examen clinique incluant la recherche d'une présence selon lui de varices cliniques aux membres inférieurs. Il a noté les paramètres qu'il a recueillis ou constatés. Les données ont été traitées en analyse univariée. Résultats : Sur le plan analytique, l'étude a montré que l'âge élevé est un facteur de risque de toutes les variables examinées : le sexe féminin, les plaintes fonctionnelles, les varices cliniquement présentes et l'antécédent de traitement pour maladie veineuse. L'Indice de Masse Corporelle (I.M.C.) est un facteur de risque élevé de varices cliniques et d'arrêts de travail secondaires à une pathologie veineuse. Concernant les situations de travail, la position debout constitue un facteur de risque clinique de varices, de traitement pour maladie veineuse et, de plus, d'arrêts de travail liés à celle-ci. Les petits déplacements au travail ont été à l'origine de plus de plaintes fonctionnelles, de constatation clinique de varices, d'arrêt de travail secondaire à la maladie veineuse, de traitement pour maladie veineuse et de complications secondaires à celles-ci par rapport aux moyens et surtout aux grands déplacements. Curieusement les charges moyennes ont favorisé les varices cliniques ainsi que le traitement pour maladie veineuse par rapport aux charges dites légères et lourdes. Enfin, la température ambiante chaude constitue un facteur de risque d'existence de plaintes fonctionnelles aux membres inférieurs par rapport aux températures ambiantes dites froides ou intermédiaires. Conclusion : L'intérêt de cette étude réside dans l'importance de la taille de l'échantillon et les résultats comportent un intérêt pour les pistes permettant de réaliser d'autres études bien ciblées sur la prévention contre la maladie veineuse au travail, maladie dangereuse, coûteuse et probablement sous-estimée.
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