Résumé :
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L'hôpital et les cliniques privées, c'est-à-dire ce que l'on appelle les établissements de santé depuis la loi hospitalière du 31 juillet 1991, représentent presque 5% du produit brut (PIB)
C'est considérable et cela ne semble pas s'arrêter là. Selon les experts, ceux qui font les conjonctures sur l'économie, le taux pourrait très vite dépasser les 6%, voire 7%, du PIB tant il faut tenir compte de l'arrivée massive de forts consommateurs de biens sanitaires que sont les personnes âgées de plus de 60 ans. L'économie hospitalière devient un pan important de notre économie. Le débat entre dépenses stériles et dépenses productives des années 1970 est aujourd'hui dépassé tant il est évident que ces dépenses sanitaires sont une part de richesse produites au même titre, sinon plus, que les dépenses de loisirs. Chacun sait que l'économie d'un pays développé se caractérise par une diminution structurelle des dépenses dites élémentaires (nourriture, chauffage) et une augmentation des dépenses de bien-être (santé, habillement, éducation, culture) avec, en prime, l'émergence des dépenses de loisirs (tourisme, spectacles, disques). Cette loi connue sous le nom de son inventeur, un économiste allemand de la fin du XIXe siècle du nom de Ernst Engel (1821-1896), est éloquemment confirmée plus d'un siècle après son énonciation.
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