Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R31iR0xX. Diffusion soumise à autorisation]. Les tests de génotoxicité sont déjà appliqués depuis longtemps dans le monde pour la surveillance du risque mutagène/cancérogène chez des travailleurs exposés à des agents génotoxiques. Ils sont un outil, le seul pour l'instant, pour pouvoir évaluer les effets précoces, prédictifs du risque de cancer, de l'exposition à des agents génotoxiques. En Belgique ces tests ne sont encore que très peu utilisés. Les principaux problèmes rencontrés lors de son application à la surveillance du risque cancérogène chez les travailleurs exposés à des agents antinéoplasiques étaient : - Peur dans les entreprises, principalement au niveau des employeurs, des possibles conséquences de l'application de ces tests. On a peur de faire face à une évaluation du risque cancérogène, pour ne pas générer des inquiétudes parmi le personnel. - Prix encore relativement élevé de ces tests pour être appliqués d'une façon routinière ou systématique dans le contexte de la médecine du travail. L'application des tests de génotoxicité à la surveillance du risque cancérogène des travailleurs exposés à des agents génotoxiques devrait être encouragée, vu leur utilité et prédictivité du risque de cancer, notamment en ce qui concerne le test des aberrations chromosomiques et celui des micronoyaux.
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