Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS xupER0x1. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Examiner la fiabilité des taux de césariennes rapportés par les pays en développement et formuler des recommandations sur la façon dont on pourrait améliorer la collecte des données destinées aux enquêtes et aux études menées dans les installations de santé. Méthodes : Les auteurs ont comparé pour six pays en développement les taux de césariennes dans la population obtenus à partir de deux sources : les enquêtes démographiques et sanitaires (DHS) et le recensement des césariennes réalisées dans les installations de santé transmis par le Réseau des Besoins Obstétricaux non couverts, en association avec des estimations du nombre de naissances vivantes. Ils ont réalisé des analyses de sensibilité en utilisant différentes définitions du taux de césariennes et ont comparé les taux obtenus à partir des deux sources de données. Résultats : Les taux de césariennes obtenus d'après les DHS étaient régulièrement plus élevés que ceux établis d'après les données des installations. Cependant, dans les trois quarts des cas, les taux de césariennes établis d'après les données des installations se situaient dans les intervalles de confiance à 95% de l'estimation d'après les DHS. Conclusion : L'importance des différences relevées entre les deux séries de taux dépend de la perspective de l'analyste. Pour la surveillance à l'échelle nationale ou mondiale, les données des DHS sur les césariennes devraient suffire, bien que l'imprécision des taux ne facilite pas le suivi des tendances. Néanmoins, l'imprécision des données des DHS exclut qu'on utilise celles-ci pour évaluer les programmes au niveau régional.
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