Titre :
|
L'activité d'hospitalisation en néonatalogie est-elle rentable en CHU, dans le cadre d'un réseau ? (2007)
|
Auteurs :
|
P. BARLAUD ;
H. FAVELIER ;
M. GADREAU ;
J.B. Gouyon ;
P. METRAL ;
C. Quantin
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Journal d'économie médicale (vol. 25, n° 1, Janvier 2007)
|
Pagination :
|
17-34
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
T2A
;
CHU
;
Côte d'Or
;
Evaluation économique
;
Gestion hospitalière
;
GHM
;
Indicateur gestion hospitalière
;
Néonatologie
;
Réanimation
;
Réseau soins coordonnés
;
Séjour
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSRA w1R0xFXe. Diffusion soumise à autorisation]. A partir de 2005, les promoteurs de la T2A ont souhaité passer d'un mode de rémunération de la néonatalogie basé sur un tarif GHM seul, à une approche reposant sur le tarif GHM majoré d'un supplément journalier (dépendant du niveau d'autorisation du service dans lequel le séjour s'est déroulé). Cette nouvelle modalité de paiement a suscité l'espoir d'une prise en charge qui tienne compte des coûts inhérents au niveau d'établissement et au fonctionnement en réseau. Notre but a été de comparer l'activité valorisée selon les modalités T2A 2005 et les coûts de production de cette activité obtenue par comptabilité analytique, et ceci pour les UF de réanimation néonatale et de néonatalogie du CHU de Dijon (établissement fonctionnant dans le cadre du réseau périnatal bourguignon). Notre analyse a été réalisée sur l'ensemble des séjours des nouveau-nés avec passage dans une unité de réanimation néonatale ou de néonatalogie avec une date de sortie dans les 9 premiers mois de l'année 2005. Nos résultats permettent de conclure à un déficit de 8,7% pour cette activité. Les analyses de sensibilité menées tant sur les techniques d'élaboration des clés de répartition du tarif entre les UF que sur des niveaux d'activité confirment la robustesse de nos conclusions. La prise en compte de ces déficits nous paraît fondamentale afin que les établissements concernés puissent garantir la qualité des soins en évitant des effets pervers tels que la prise en charge abusive en réanimation par exemple. (résumé d'auteur).
|