Titre : | Exigences de santé publique et contrainte financière : l'exemple du centre périnatal de niveau III de l'hôpital Bicêtre. |
Auteurs : | Caroline LAMBERT-HEDUY ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2008 |
Description : | 56p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | OA08/ (MEMOIRE EHESP - DIRECTEUR D'HOPITAL) |
Mots-clés : | Périnatalogie ; Néonatologie ; Gynécologie ; Obstétrique ; Réanimation ; Tarification ; Réforme hospitalière ; T2A ; Maternité [établissement] ; Gestion financière ; CHU ; Analyse financière ; Projet établissement ; Budget hospitalier ; Financement ; Evaluation économique ; France |
Résumé : | La réforme du financement des hôpitaux a profondément modifié les modalités de conduite d'un projet relatif à la création d'une structure nouvelle. La décision d'implantation d'une maternité de niveau III à l'hôpital de Bicêtre est intervenue antérieurement à cette réforme. Ce projet vise à combler l'insuffisance de l'offre de soins périnatals constatée dans le département du Val-de-Marne, et à contribuer au redressement des indicateurs de santé périnatale en Ile-de-France.Toutefois, il doit concilier les impératifs de santé publique et les nouveaux enjeux liés à la tarification à l'activité. Les centres périnatals de niveau III supportent de fortes contraintes d'exploitation, notamment en raison des coûts élevés de la réanimation néonatale. Par ailleurs, si ces centres se caractérisent par des capacités en lits, en moyenne, plus élevées que ceux de niveau II et II, leur taille ne leur permet pas de réaliser des économies d'échelle. La politique tarifaire s'est efforcée d'intégrer les contraintes d'exploitation dans la construction des tarifs. En témoigne l'institution de suppléments journaliers pour la néonatalogie, les soins intensifs et la réanimation néonatale. De ce fait, une maternité de niveau III ne semble pas avoir une propension structurelle au déficit. Sans les dépenses d'amortissement, les simulations réalisées sur le compte d'exploitation de la future maternité de Bicêtre, montrent l'existence de marge de manuvre. Un surcroît d'activité, la réduction de la durée moyenne de séjour en obstétrique et/ou la réduction de certaines dépenses constituent autant de leviers d'action pour revenir à l'équilibre lorsque le compte s'en écarte. L'exercice diffère pour une maternité nouvelle ayant à amortir simultanément un bâtiment et des équipements neufs. Les résultats d'une hausse de l'activité en obstétrique ou en gynécologie ne permettent pas de réduire le déficit de manière substantielle. Même la réduction de la durée moyenne de séjour en obstétrique, qui aurait l'impact le plus significatif sur le solde, ne saurait suffire à garantir l'équilibre. Par ailleurs, privilégier l'activité d'obstétrique la moins onéreuse, correspondant à la prise en charge des grossesses à faible niveau de risque, s'oppose aux objectifs de santé publique assignés aux centres périnatals de niveau III. Il apparaît donc que les maternités nouvelles ne peuvent pas compenser les charges d'investissements liées à leur ouverture, par des ressources d'exploitation courante. (R.A.) |
Diplôme : | DH Directeur d'Hôpital |
Plan de classement simplifié : | Directeur d'Hôpital (DH) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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050787 | OA08/0049 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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