Résumé :
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Depuis 1996 et la parution de "la charte du patient hospitalisé", de nombreux signes montrent que le malade redevient peu à peu un "sujet" et non un simple "objet de soin". Est-il pour autant "acteur de son traitement" et à ce titre en mesure de refuser des soins, comme l'y invite l'esprit de la loi du 4 mars 2002 ? Les débats actuels sur trois ans d'exercice de la loi mettent en évidence le difficile apprivoisement de celle-ci par l'ensemble des soignants et l'impatience des patients à être entendus. Les conclusions qui s'en dégagent semblent porter, le plus souvent, sur un appel à dialoguer et à s'écouter mutuellement. Et c'est sans doute la qualité de ce dialogue et de cette écoute qui marquera une nouvelle étape dans l'histoire du refus du traitement. Dialogue et écoute qui, aboutis, pourraient transformer les manières d'être et de voir du soigné et du soignant.
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