Résumé :
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Ne niant ni la réalité du changement climatique, ni le fait qu'il résulte de l'activité humaine, l'auteur estime toutefois trop élevé le coût des politiques préconisées dans le cadre du protocole de Kyoto pour des résultats sans doute très modestes. Rappelant que l'on meurt globalement plus de froid que de chaud sur Terre, il suggère notamment que le réchauffement climatique est susceptible de sauver davantage de vies que d'en détruire. Il considère également qu'il est plus efficace et beaucoup moins coûteux de lutter contre les effets du réchauffement climatique que de tenter de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) mais en luttant contre la pauvreté, afin de permettre aux populations touchées de recourir aux sprays, moustiquaires et traitements appropriés. Il s'agit en somme, dans un monde où les ressources sont limitées, de hiérarchiser les priorités en effectuant, pour chaque mesure envisagée, un bilan coût/avantage afin de déterminer celles qui sont les plus susceptibles d'améliorer le bien-être mondial au moindre coût.
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