Résumé :
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Pour mieux lutter contre la violence, repérer la maltraitance. Pour la sociologue Renée Zauberman, chargée de recherche au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, la violence physique envers les personnes n'augmente pas mais les travailleurs sociaux et les infirmiers restent particulièrement exposés. Des initiatives voient le jour pour libérer la parole et réduire les risques de violence. Soutien psychologique aux agents victimes et prévention sont les solutions qui ont été mises en place au CHU de Besançon. Une méthode venue de Montréal préconise de travailler sur la façon dont la violence des usagers, quand elle n'est pas prise en charge, peut s'installer dans l'organisation et muter "Elle peut alors agir entre les employés et devenir un facteur aggravant des conflits. Quand la violence est minimisée ou déniée, elle ne peut pas être cadrée et l'on ne peut pas aider les victimes, directes ou indirectes".
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