Résumé :
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Devant l'évolution du taux de vétusté des établissements de santé, le gouvernement français opte en 2002 pour un programme de relance des investissements hospitaliers : opérations immobilières, mobilières et systèmes d'information. Ce programme s'inscrit dans un cadre plus vaste de modernisation du secteur (le plan Hôpital 2007 prolongé par le plan Hôpital 2012) permettant aux établissements de santé publics et privés d'être rémunérés en fonction de leur activité comme des entreprises de droit commun. Avec un tel système, un investissement correctement dimensionné peut dégager, pendant son exploitation, de nouvelles recettes (par augmentation de l'activité ou diminution des charges) capables de compenser son coût initial. La Mission nationale d'appui à l'investissement hospitalier (MAINH), créée pour garantir la bonne exécution du programme d'investissements, a pris l'initiative de développer une méthode et un outil aidant les établissements hospitaliers à mesurer ex ante la viabilité financière de leur projet. Cette méthode d'évaluation dite "budgétaire" est utilisée en fin de processus de décision pour affiner les projets ayant déjà été sélectionnés, au niveau national et régional, sur des critères d'intérêt général (suivant une approche dite "socio-économique").
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