Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA R0xbtMpM. Diffusion soumise à autorisation]. La question des hépatites est devenue une préoccupation majeure en santé publique, le développement de l'infection par le VHC chez les usagers de drogues étant particulièrement préoccupant. Les actions de prévention reposent essentiellement sur la prévention des comportements à risque (injection, partage ou réutilisation de matériel d'injection). Cela incite à développer des recherches visant à mieux comprendre la faible efficacité des actions de prévention en ce domaine. Il faut donc mieux connaître les pratiques actuelles des usagers, les modes et contextes de consommation mais aussi leurs connaissances ou croyances par rapport à cette infection. Ces études qualitatives nécessitent un contact direct avec les usagers sur le terrain : lieux d'usages, lieux de regroupement, structures de première ligne (Programmes d'échanges de seringues, "boutiques"), Centres spécialisés de soins aux toxicomanes, Réseaux de médecins. Or, il ne s'agit pas de terrains "faciles" pour les enquêteurs pour des raisons liées aussi bien aux structures elles-mêmes qu'au public qu'elles reçoivent. Les différentes difficultés spécifiques sont présentées ainsi que certains moyens permettant de les dépasser. L'expérience montre alors que les réticences des uns et des autres et les difficultés de tous ordres peuvent être levées et permettre de mener des travaux de qualité.
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