Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES nZcMR0xV. Diffusion soumise à autorisation]. La classique opposition urbain/rural longtemps utilisée pour délimiter et définir les espaces est aujourd'hui obsolète. La définition et la délimitation de la ville sont devenues complexes, notamment depuis le développement de ses marges et la mise en place du périurbain. La permanente édification de cet espace depuis une trentaine d'année a abouti à la création d'une structure complexe et hétérogène présentant de nombreux clivages multi-scalaires tant spatiaux qu'organisationnels. Pour tenter de les décrypter plus concrètement, nous pouvons nous attarder sur le cas particulier de l'espace périurbain de la métropole lilloise. Cette agglomération transfrontalière présente une périphérie urbain de prime abord homogène classiquement organisée de manière semi radio-concentrique autour d'un pôle urbain central laisse transparaître, au fil des investigations, de multiples discontinuités. L'analyse des mobilités, aussi diverses que les déplacements liés à la recherche d'une service, à un changement de résidence, ou à l'adjonction entre travail et domicile, dévoile une dichotomie tranchée entre l'Est et l'Ouest de cet espace périurbain. Cette opposition spatiale se révèle tant dans le fonctionnement de ces zones périurbaines avec le coeur urbain dense qu'au niveau des représentations qu'en ont les "périurbanisants". Le concept de frontière est ici assimilé à celui de limite et aussi de discontinuité dont la "distance-temps" apparaît très pertinente (Résumé d'auteur).
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