Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC 8pR0x8AG. Diffusion soumise à autorisation]. Le point de départ de cette recherche émane de la phrase récurrente "Je voudrais mourir chez moi" de la part de patients âgés, entendue lors de nos visites à domicile ou en maison de santé, dans le cadre d'une position de bénévole associatif, inséré dans une équipe mobile de soins palliatifs. Nous présentons ici une réflexion sur la place du "chez soi" à partir d'entretiens. L'article reprend ces questionnements en retravaillant la place de la maison réelle, imaginaire, symbolique, où il est question d'être soi, chez soi. Le désir des patients de mourir chez eux va au-delà du conscient pour rejoindre le rêve, l'imaginaire, le symbolique et pour retrouver une maison, un Moi, un corps unifiés. Ils veulent retrouver leur "chez soi", une maison d'ancrage et d'ouverture, un environnement, des objets, des meubles, supports de leur identité et recouvrer leur autonomie, leur liberté, leur maison intérieure, peut-être leur demeure éternelle L'importance du domicile comme fondement de l'identité, comme espace physique et psychologique est démontré. Ce qui amène à constater que le lieu même du décès est très spécifique de chacun et qu'il ne faut pas vouloir généraliser une réponse ou trop l'anticiper au début d'une maladie. (Elsevier Masson SAS).
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