Résumé :
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[BDSP. Notice produite par GRPS A7C8R0xG. Diffusion soumise à autorisation]. Entre 1998 et 2006,1 400 cas de paludisme (56,8%) survenus en Côte d'Ivoire et 1 064 (43,2%) au retour d'un séjour en Côte-d'Ivoire ont été déclarés dans les armées dans le cadre de missions de maintien de la paix. Le taux annuel d'incidence des cas survenus en Côte-d'Ivoire a diminué entre 1998 et 2001, passant de 294,7 à 44,7 pour 1 000 hommes/an. Avec l'opération Licorne à partir de septembre 2002, on notait une augmentation de 2001 à 2002 (134,5). Le taux diminuait ensuite pour se stabiliser en 2005 (27,5) et 2006 (28,0). Les mêmes tendances étaient observées au retour. Plasmodium falciparum était responsable de 78,9% des cas, P. malariae 2%, P. ovale 8%, P. vivax 1,8%, les formes mixtes 2,7% et Plasmodium sp 6,6%. Tous les isolats testés in vitro de P. falciparum sont sensibles à la quinine, la luméfantrine, la dihydroartémisinine et l'atovaquone. Quarante pour cent des isolats sont résistants in vitro à la chloroquine, 29% à la méfloquine et 41% de sensibilité diminuée au cycloguanil. Pour améliorer la prévention du paludisme, il est indispensable de renforcer les activités d'éducation sanitaire, de réaliser des enquêtes comportementales, de mettre à disposition des médecins des moyens de contrôle de l'observance et d'évaluer une chimioprophylaxie de courte durée au retour. (R.A.).
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