Résumé :
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" Jo et Marie avaient payé un lourd tribut pour honorer les exigences du jugement initial, et réparer leur faute : ils avaient perdu leur logement, on leur avait pris le reliquat de l'indemnité de licenciement et les retraites de Jo étaient minorées de 15% pour sa vie durant. Ils ne possédaient aucune épargne et n'avaient plus aucune possibilité de prévoir la moindre réserve de précaution leur permettant de faire face au plus petit aléa de la vie. Marie avait failli y perdre la vie. Elle était désormais en traitement médical de longue durée. Cette caution versée en échange de leur semi-liberté avait permis d'apurer, dès juillet 2000, 50 % de leurs dettes, mais ils venaient d'entrer dans la précarité. "Plaie d'argent n'est pas mortelle. " Pas si sûr ! La France compte aujourd'hui plus de six cent mille ménages qui, incapables de répondre aux exigences de leurs créanciers, se voient projetés dans la spirale de l'exclusion. Chaque mois, treize mille dossiers sont déposés auprès des commissions de surendettement. Derrière ces chiffres, des vies brisées, des femmes, des hommes à la recherche d'une deuxième chance. Comme Georges Krausz en témoigne dans ces pages.
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