Titre :
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Perception par les médecins généralistes de la gêne induite par les effets indésirables d'une corticothérapie systémique prolongée. (2009)
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Titre original:
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General practitioners'perception of the impact of corticosteroid-induced adverse events.
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Auteurs :
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A. PERDONCINI-ROUX ;
T. BLANCHON ;
J. CABANE ;
Y. DORLEANS ;
L. FARDET ;
T. HANSLIK ;
A. LASSERRE ;
C. TURBELIN ;
Hôpital Ambroise-Paré Ap-Hp. Paris. FRA ;
Hôpital Saint-Antoine Ap-Hp. Paris. FRA ;
Université de Paris 6. Paris. FRA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 57, n° 2, Avril 2009)
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Pagination :
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93-97
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Effet pervers
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Médicament antiinflammatoire
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Effet secondaire
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Médecin généraliste
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Malade
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Enquête transversale
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Perception
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR EmR0xBAo. Diffusion soumise à autorisation]. On ne sait pas si la perception qu'ont les médecins généralistes de la gêne induite par les effets indésirables d'une corticothérapie systémique prolongée (=3mois) est superposable à celle des patients. En septembre 2007, une enquête transversale a été menée à l'aide d'un questionnaire électronique adressé par courriel aux 860 médecins généralistes membres du réseau Sentinelles (R). Le questionnaire électronique comportait des questions à choix simple ou à choix multiples concernant notamment leur perception de la gêne induite par les effets indésirables d'une corticothérapie systémique prolongée. Ces résultats étaient comparés aux déclarations de 115 patients recevant au long cours une corticothérapie orale et suivis dans un service de médecine interne. Deux cent quatre-vingt-treize médecins (34%) ont répondu au questionnaire. Il s'agissait essentiellement d'hommes (87%) voyant pour 48% d'entre eux 400 à 600 patients par mois. Les 115 patients interrogés recevaient en moyenne des corticoïdes depuis 44+/-38 mois, prescrits à la posologie moyenne de 15+/-14 mg/j, le plus souvent pour un lupus (33%) ou une maladie de Horton (15%). L'effet indésirable rapporté par les patients comme étant le plus gênant dans la vie quotidienne était la lipodystrophie (25%) suivi de la prise de poids (18%) et des troubles neuropsychiatriques (16%). La gêne induite par la prise de poids était surestimée par les praticiens (59% déclarant cet effet indésirable comme le plus gênant) alors qu'ils sous-estimaient la gêne induite par les troubles neuropsychiatriques (citée par seulement 3% des praticiens comme l'effet indésirable le plus gênant). La gêne induite par les troubles neuropsychiatriques cortico-induits est sous-estimée par les médecins généralistes. (R.A.).
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