Résumé :
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[BDSP. Notice produite par OBRESA rGR0xqmF. Diffusion soumise à autorisation]. Le problème de l'évaluation et de l'accréditation est abordé par l'enquête. Comme il concerne les spécialités à risque, l'analyse ne retient exceptionnellement que les réponses des spécialistes. Au début de 2008, environ 12% de ces derniers déclarent s'être déjà engagés dans un processus d'évaluation et 8% dans une démarche d'accréditation. Les pourcentages de leurs confrères prêts à entrer dans ces processus sont plus élevés : 34% pour l'évaluation et 26% pour l'accréditation. Au total, on peut dire qu'au printemps 2008, le tiers des spécialistes libéraux est favorable à l'accréditation et près de la moitié d'entre eux ne sont pas hostiles à l'évaluation. Il se dégage à ce propos une certaine tonalité de scepticisme. Le fait est probablement redevable à de nombreux facteurs : le manque de temps, la peur de la lourdeur administrative des procédures envisagées, le peu de crédibilité suscitée par celles-ci, et aussi le fait que les spécialités à risque ne recouvrent pas le travail quotidien de tous les praticiens. C'est au moins ce qui ressort des commentaires émis à ce sujet par les enquêtés eux-mêmes. (R.A.).
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