Résumé :
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Paru en mai 2006, un article de presse s'est insurgé contre la faiblesse des indemnisations lors d'un accident médical en France et a dénoncé les pouvoirs publics pour qui "la vie ou un organe perdus ne valent pas grand chose". Sabine Giber, doctorante en droit de la santé, et Dominique Martin, directeur de l'ONIAM, commentent la démonstration faite dans cet article et remettent à plat les différents mécanismes de la réparation. Ils soulignent notamment le faux raisonnement des auteurs qui attribuent une valeur marchande au corps humain et mettent en avant que la réparation ne constitue en aucun cas un échange marchand mais relève, quel que soit le mécanisme mis en oeuvre, d'une action de solidarité.
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