Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS pFR0x78m. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Déterminer l'étendue et le degré d'utilisation des services de santé parmi les réfugiés irakiens recevant une aide sanitaire en Jordanie, pays de premier asile. Méthodes Les pathologies, diagnostiquées en conformité avec la dixième révision de la classification internationale des maladies, ont été étroitement surveillées du 1er janvier au 31 décembre 2010 via une base de données pilote centralisée en Jordanie, appelée Système d'Information Sanitaire. Résultats 27 166 visites médicales ont été effectuées par 7642 réfugiés irakiens (âge moyen : 37,4 ans ; 49% d'hommes ; 70% originaires de Bagdad ; 6% de personnes handicapées ; 3% avec un passé de torture). Les maladies chroniques étaient fréquentes, incluant l'hypertension artérielle essentielle (22% des réfugiés), les troubles de la vue (12%), les pathologies articulaires (11%) et le diabète sucré non-insulinodépendant (11%). Les motifs les plus courants de demande de soins étaient les infections des voies respiratoires supérieures (11%), le suivi d'une grossesse normale (4%) et des troubles urinaires (3%). Les affections nécessitant le plus grand nombre de visites par réfugié étaient les maladies vasculaires cérébrales (1,46 visites), la cataracte sénile (1,46) et le glaucome (1,44). Les soins pourvus incluaient 31 747 cas référés ou consultations spécialisées et 18 432 délivrances de médicaments, 2307 analyses de laboratoire et 1090 radiographies. Les spécialités les plus fréquemment requises étaient la chirurgie ophtalmique, la dentisterie, la gynécologie et la chirurgie orthopédique. Conclusion Les réfugiés irakiens dans les pays de premier asile et de relocalisation nécessitent des soins de santé ciblés, une éducation sanitaire et préventive durable et des stratégies de contrôle des maladies, principalement chroniques.
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