Résumé :
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Le formaldéhyde, polluant ubiquiste de l'air interieur d'origine anthropique est un cancérigène certain pour l'homme. Pour diverses applications telles que la surveillance de l'exposition des travailleurs ou la mesure de l'emission de divers matériaux de construction (bois, mousses d'isolation, résines), de nombreuses mesures ont été développées. Cependant, la quantification de la teneur en formaldéhyde dans l'air est loin d'être aussi facile que celle d'autres poulluants, du fait des faibles concentration rencontrées (1-100ppb) et de la présence de nombreux interférents. Cet article dresse un rapide tableau, non exhaustif, des techniques agrées et des technologies émergentes de mesure, et en particulier des capteurs chimiques mis au point par le laboratoire Francis Perrin. Ces capteurs à base de matériaux nanoporeux solides, dopés de Fluoral-P permettent de piéger et de détecter en 5 minutes le formaldéhyde gazeux dans une large gamme de concentrations avec une sensibilité sub-ppb. Nous décrivons ici les propriétés des ces capteurs en fonction de nombreux paramètres tels que le taux de dopage, le taux d'humidité, la température et la présence d'interférents, ainsi que les performances obtenues à ce jour.
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