Titre : | Vieillir dans la littérature. "Vieille fin de partir perdue" : Beckett et la vieillesse. (2005) |
Auteurs : | F. TOUUDOIRE-SURLAPIERRE |
Type de document : | Article |
Dans : | Gérontologie et société (n° 114, 2005) |
Pagination : | 31-46 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Théâtre ; Personne âgée ; Vieillissement ; Littérature ; Représentation vieillesse ; Processus ; Mort ; Solitude ; Appareil psychique ; Moi ; Emotion ; Stéréotype ; Représentation mort ; Vécu |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par FNG 7p94R0xx. Diffusion soumise à autorisation]. Alors que le processus du vieillissement peut paraître anti-théâtral, il sous-tend Fin de partie (1958) et Oh les beaux jours (1961), pièces du début de la carrière de Beckett où s'impose la présence de personnages vieux ou prématurément vieillis. Qu'est-ce qui est en train d'être dévoilé en filigrane dans cette dramaturgie de la "dégradation humaine" qu'est la vieillesse chez Beckett et pourquoi avoir choisi un théâtre vieillissant pour montrer celle-ci ? Que devient la scène théâtrale quand elle donne à voir des personnages dont la vieillesse est un vécu et une tension ? N'est-elle pas une façon de s'interroger sur ce qui reste encore à faire au théâtre ? Ne signifie-t-elle pas que l'achèvement littéraire que la vieillesse semble miner comporte des limites et des potentialités. ? (R.A.). |