Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 5PR0xZRb. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Étudier les coûts des activités de génération d'informations complémentaires dans un pays à ressources limitées et comparer les coûts et les sorties des sous-systèmes d'information fournissant les statistiques en matière de pauvreté, de santé et de survie, nécessaires à la surveillance, à l'évaluation et à la notification dans le cadre des programmes sanitaires menés en République-unie de Tanzanie. Méthodes : Neuf systèmes utilisés par quatre organismes publics et par des ministères ont été évalués. Les coûts ont été calculés à partir des données budgétaires et des informations relatives aux dépenses mises à disposition par les gestionnaires des systèmes d'information. A partir de questionnaires et d'entretiens, une évaluation de la couverture assurée par les systèmes, de l'assurance de la qualité et de la production de données a été effectuée. 38 indicateurs sociodémographiques clés, nécessaires à la surveillance opérée par les programmes nationaux, ont servi à caractériser la production de données. Résultats : Sur la période 2002-2003, le fonctionnement des 9 sous-systèmes d'information générant les données nécessaires au calcul de 37 des 38 indicateurs sélectionnés, a coûté US $ 0,53 environ par citoyen tanzanien. Le système de recensement et de notification fournissant les statistiques sanitaires bénéficiait des plus forts taux de participation de la population et correspondait au coût total le plus élevé. Les enquêtes sur les ménages représentatifs à l'échelle nationale et les systèmes de surveillance démographique (ne recourant pas à des échantillons représentatifs au plan national) ont fourni plus de la moitié des indicateurs et appliqué l'assurance de la qualité la plus rigoureuse. Cinq systèmes ont produit moins de 13 indicateurs, avec un coût par participant comparativement plus élevé. Conclusion : Les décideurs politiques et les planificateurs de programmes doivent être conscients des nombreux compromis à respecter entre les coûts des systèmes, la couverture assurée par ces systèmes, la production de données, la représentativité et le contrôle de la qualité lors des choix relatifs aux investissements bénéficiant à la surveillance et à l'évaluation. A l'avenir, des analyses coût/efficacité formelles des systèmes d'informations complémentaires pourraient guider les investissements dans la surveillance, l'évaluation et la planification, nécessaires pour prouver l'impact des programmes de lutte contre la pauvreté et d'amélioration de la santé.
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