Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSLR ADR0xxG9. Diffusion soumise à autorisation]. Les besoins de soignants qualifiés, pour répondre aux enjeux d'une population européenne vieillissante, ont conduit l'Union Européenne à financer une étude sur 10 pays européens pour comprendre les déterminants des départs prématurés de ces professionnels et promouvoir des actions préventives adaptées. L'enquête PRESST (Promouvoir en Europe Santé et Satisfaction des Soignants au Travail) est menée en France dans 55 établissements appartenant à cinq régions françaises différentes. L'étude concerne l'ensemble des soignants au sens large. Lors de la première étape de cette étude, 13 039 questionnaires ont été envoyés avec 5 376 répondants en octobre 2002. La partie longitudinale de l'étude comportait un deuxième questionnaire, reprenant à l'identique une partie des questions du Q0, transmis, 12 mois après le premier (Q12), à tous les soignants restés dans la même institution. Cependant, certains établissements n'ont pas renvoyé ce deuxième questionnaire à leurs salariés. Le Q12 porte donc sur les réponses des 2 627 soignants de 45 établissements qui représentent toujours la diversité des structures de soins et médico-sociales du pays. Les facteurs de risque d'abandon prématuré ont été cernés dans la première étape transversale de l'étude PRESST-NEXT. La partie longitudinale de cette étude permet de comparer les soignants ayant réellement quitté leur établissement au cours de l'année suivante et ceux qui y sont restés avec ou sans cette intention d'abandon. Des changements en cours dans l'organisation des institutions sanitaires et médico-sociales françaises se sont approfondis. Ils peuvent avoir été mieux compris et acceptés par des soignants ayant surmonté ce que certains appellent la "peur du changement" ou, au contraire, leurs difficultés peuvent s'être aggravées.
|