Résumé :
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En principe, les sociétés d'assurance couvrent, en matière d'assurance et de risques, les besoins de la société : même les plus grandes catastrophes naturelles peuvent faire l'objet d'une indemnisation, au moins dans les pays les plus avancés. Grâce aux techniques de l'antisélection, ainsi qu'à la mutualisation des risques et des pertes, les assureurs et réassureurs parviennent en effet à éviter que l'ampleur de ces risques ne les mette en péril. Néanmoins, certains risques et certaines professions ne trouvent que très difficilement de garantie pour couvrir leur activité à un coût acceptable. Aujourd'hui, les limites de l'assurabilité sont par exemple atteintes, certes pour des raisons très diverses, pour certaines professions médicales, pour les gendarmes ou les journalistes envoyés en missions dangereuses. Dans ce cas, une action conjointe du législateur, des représentants des professions concernées et des assureurs est nécessaire afin de trouver des solutions adaptées à chacun d'entre eux.
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