Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 3R0x1fg0. Diffusion soumise à autorisation]. Bien que la violence domestique soit un problème de santé publique en augmentation dans les pays en développement, on ne dispose que de données limitées en provenance d'études représentatives menées dans la communauté. Lors d'une enquête sur 5109 femmes en age de procréer réalisée dans le district de Rakai en Ouganda, il est apparu que 30% des emmes avaien-subi des menaces ou des violences physiques de la part de leur partenaire actuel, contre 20% l'année précédant l'étude. Parmi les femmes ayant déclaré avoir subi des menaces ou des violences, trois sur ciq ont rapporté au moins trois actes de violence spécifiques au cours de l'étirée précédente et près de la moitié ont déclaré avoir souffert de traumatismes à la suite de ces actes. L'analyse des facteurs de risque souligne le rôle cruci il de la consommation d'alcool chez le partenaire et sa perception cu risque d'infection à VIH dans l'augmentation du risque de violence domestique à l'encontre de la femme. La plupart des personnes ayant répondu à l'enquête (70% des hommes et 90% des femmes) considéraient le fait de battre sa femme ou sa partenaire comme justifiable dans certaines circonstances, ce qui pose un problème majeur du point de vue de la prévention de la violence dans ce type de contexte.
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