Titre :
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Immunization of children at risk of infection with human immunodeficiency virus. (2003)
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Auteurs :
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William-J MOSS ;
Cjohn CLEMENTS ;
Neal-A HALSEY ;
Department of International Health. Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. Baltimore. MD. USA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 81, n° 1, 2003)
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Pagination :
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61-70
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Sida
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Virose
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Infection
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VIH
;
Rétrovirus
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Virus
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Enfant
;
Homme
;
Vaccination
;
Prévention santé
;
OMS
;
Vaccination recommandée
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Recommandation
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Programme élargi vaccination
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Lutte contre sida
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Programme santé
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Immunopathologie
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS iiyRR0xi. Diffusion soumise à autorisation]. L'article passe en revue la littérature de langue anglaise concernant l'innocuité, l'immunoçénicité et l'efficacité des vaccins actuellement recommandés par l'OMS dans le cadre des programmes nationaux de vaccination. La vaccination est en général sans danger et bénéfique chez l'enfant infecté par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ; l'immunodépression nduite par le VIH diminue cependant le bénéfice, comparé à celui obtenu chez des enfants indemnes d'infection. Le risque de complications graves est toutefois possible après vaccination par le bacille de Calmette et Guérin (BCG) quand l'entant est gravement immunodéprimé. Le risque de complication post-vaccinale grave après vaccination antiamarile de personnes infectées par le VIH n'a pas été déterminé. Les recommandations de l'OMS pour la vaccination de l'enfant atteint d'infection à VIH et du nourrisson ré de mère infectée par le virus diffèrent très peu des recommandations générales. Le vaccin antiamaril et le BCG ne seront pas administrés à l'enfant symptomatique. Un seul cas de complication grave (pneumonie fatale) a été attribué au vaccin antirougeoleux administré à un adulte massivement immunodéprimé. Si deux nourrissons infectés par le VIH ont fait une poliomyélite paralytique post-vaccinale, plusieurs millions d'enfants infectés par le VIH ont été vaccinés et les données n'indiquent pas qu'il y ait augmentation du risque. Les avantages des vaccins antirougeoleux et antipoliomyélitique dépassent largement les risques potentiels chez ces enfants. La politique consistant à administrer les vaccins classiques à tous les enfants, quelle gue soit leur exposition au VIH, a permis d'obtenir une bonne couverture vaccinale et la maîtrise de maladies évitables. Toute modification de cette politique devra être soigneusement pesée en raison de l'impact négatif qu'elle pourrait avoir dans de nombreux pays sur les programmes de lutte contre les maladies.
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