Titre : | Les toxicomanies. Tome 1 - Rapport. |
Auteurs : | Serge Blisko, prés. ; Gilbert Barbier, rapp. ; Françoise BRANGET, rapp. ; François PILLET, prés. ; Assemblée Nationale (Paris, FRA) ; Sénat (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Sénat, 30/06/2011 |
Collection : | Rapport d'information du Sénat , num. 699 |
Description : | 201p. pdf |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Consommation drogue ; Toxicomanie ; Lutte contre toxicomanie ; Politique santé ; Prévention santé ; Offre soins ; Réduction risque ; Produit substitution ; Dépénalisation ; Stupéfiant ; Recommandation ; Analyse problème ; France |
Résumé : | Le présent rapport conclut les travaux de la mission dinformation parlementaire sur les toxicomanies créée conjointement par lAssemblée nationale et le Sénat, le 5 octobre 2010. La mission dinformation commune a procédé à cinquante-trois auditions entre le 12 janvier et le 15 juin 2011 et a ainsi entendu cent sept personnes impliquées dans le champ des toxicomanies (associations, scientifiques, professionnels de santé, services ministériels, etc.). Elle a également procédé à six déplacements auprès notamment de centres de soins et d'espaces d'accueil et de consommation. Dans la première partie du rapport, la mission s'inquiète d'un phénomène en progression alarmante, tant du fait de lévolution des produits psychotropes et des trafics associés que de la transformation des comportements toxicomanes et de laugmentation des risques de toute nature qui en découlent. Puis dans une seconde partie, elle propose pour lutter contre ce phénomène de conforter trois politiques complémentaires indispensables : priorité à la prévention dès le plus jeune âge, renforcement de l'offre de soins, poursuite de la politique de réduction des risques encourus par les toxicomanes avec un meilleur encadrement des traitements de substitution aux opiacés. Enfin, dans un dernier point, la mission examine deux propositions qui ont fait l'objet de débats récents : la dépénalisation de lusage des drogues illégales et la mise en place des centres dinjection supervisés. Elle juge ces propositions non crédibles et inopportunes. Pour la mission, la dépénalisation de l'usage constituerait une impasse éthique et juridique ; il convient au contraire de garantir une réponse pénale plus immédiate et donc plus efficace. Quant à lexpérimentation des centres dinjection supervisés, cette option semble être plus quhasardeuse. Ces centres ne sont pas adaptés à la situation française : les surdoses mortelles sont moins nombreuses en France, les scènes de consommation de drogues sont mobiles et diffuses, la réduction des risques a permis daméliorer la santé des toxicomanes. Par ailleurs, lexpérimentation de ces centres risque de créer une confusion et une ambiguïté du message de santé publique délivré et poserait des difficultés juridiques (responsabilité des personnels travaillant dans les centres, régime juridique de la consommation et de la détention de stupéfiants dans et à proximité des centres). |
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