Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 8n9R0xJp. Diffusion soumise à autorisation]. En 2004, l'Office français des drogues et de la toxicomanie avait initié une collaboration avec la mairie de Paris afin de mieux connaître les consommations de produits psychoactifs des jeunes adolescents âgés de 17-18 ans vivant dans la capitale. Le présent document repose sur l'exploitation secondaire des données nationales recueillies en 2005. Paris s'avère moins consommateur de tabac que le reste de la région ou le reste de la France, plus consommateur de boissons alcoolisées que le reste de la région mais tout autant que le reste du pays. Pour les drogues illicites, Paris ne se distingue en rien du reste de la région ou du pays dans l'usage régulier de cannabis, mais paraît un peu moins concerné que la province par les expérimentations d'autres produits psychoactifs illicites. Le quart nord-est de Paris présente quant à lui une expérimentation d'héroïne particulièrement élevée, par rapport au reste de Paris mais aussi des départements limitrophes. Ainsi, il existe une certaine continuité des usages entre Paris et sa banlieue Est mais une rupture assez marquée à l'ouest. L'usage de cannabis apparaît, lui, uniformément répandu dans la petite couronne et à Paris intra-muros. En opérant une comparaison approfondie des usages de drogues des adolescents parisiens à ceux des habitants des départements de la petite et grande couronne, cette étude met d'abord en évidence que la région Île-de-France est traversée par de grands écarts ouest-est et nord-sud. Au sein de cet ensemble, elle montre que les usages restent déterminés par les conditions de vie matérielles et sociales, et que les jeunes parisiens occupent une position singulière, même si certains comportements s'affranchissent de la barrière du périphérique.
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