Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG 8rAR0x9E. Diffusion soumise à autorisation]. La distribution du résultat des actions de soins en population (morbi-mortalité, qualité de vie, autonomie) adopte volontiers la forme d'une courbe de Gauss. On peut mesurer le progrès par le déplacement de la moyenne dans un sens favorable et la réduction de la variance. Le déplacement de la moyenne résulte d'innovation thérapeutique (nouveaux traitements, nouvelles procédures évaluatives permettant de sélectionner la meilleure séquence thérapeutique). les progrès, réalisés au cours de la seconde moitié du XXe siècle, ont concouru à l'image d'une médecine toute puissante. Pour autant le modèle s'essouffle et n'a pas fourni d'innovation susceptible d'agir largement sur la santé de la population depuis les années 80. Le progrès en variance repose sur un accès égalitaire aux soins et une diffusion rapide en population des innovations thérapeutiques, la réduction des erreurs diagnostiques et thérapeutiques, notamment de la iatrogénie et surtout une organisation optimisée des prises en charge et des plans de soins, qui pose la question d'un changement dans les relations entre malades et système de santé, dans un sens d'une démarche proactive de ce dernier. La marge de progression, notamment dans les maladies chroniques des sujets âgés, semble très importante. (R.A.).
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