Résumé :
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Tout au long du XXe siècle, la médecine s'est institutionnalisée, élevant la santé comme une des valeurs premières de la société. La vie sociale de l'individu s'est progressivement médicalisée de la naissance à la mort. La personne doit aujourd'hui pouvoir choisir non plus seulement ai vu des données cliniques, mais également en termes de qualité de vie et de dignité humaine. Le patient a droit d'information et de décision sur sa santé et sa vie, construites à partir d'explications nécessaires et adaptées à chaque situation clinique. Une relation soignant soigné, basée sur la confiance et le respect fait aujourd'hui partie intégrante de la démarche thérapeutique et tout au long de la vie. Il s'agit d'une relation qui se noue autour d'axes initiés sur le consentement du malade depuis le procès de Nuremberg. Un processus poursuivi par la charte d'Ottawa qui donna lieu aux recommandations de l'OMS à la fin des années 1980. Des recommandations qui se sont par la suite ancrées successivement dans le droit communautaire puis dans le droit français (Loi du a mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé), un processus qui a abouti à l'encadrement jusqu'à la fin de la vie (loi du 22 avril 2004 relative aux droits des malades et à la fin de vie). Un cadre qui promeut l'autonomie, qui permet aux deux parties d'un ensemble soignant-soigné de déterminer d'une stratégie de traitement pour la réussite de celle-ci, dans le respect de la personne directement concernée, à chaque étape et tout au long de la vie.
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