Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC 9lSfdR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Plus que jamais, c'est quand le corps s'affaiblit, que l'esprit prend alors tout son sens. Conscient de cette réalité, le monde médical a tendu vers une reconnaissance toujours plus grande des droits du malade, parmi lesquels la liberté de conscience, de culte et de religion. Parce qu'avant d'être un droit du patient, la liberté religieuse est d'abord un droit de la personne. Or, plus qu'une simple pathologie, c'est avant tout un homme ou une femme que le soignant rencontre, un être avec ses croyances, ses certitudes mais aussi ses doutes et sa fragilité. Il semblait donc vital que les professionnels de la santé se montrent à l'écoute et respectueux des convictions du patient. D'où la question que nous devons nous poser : comment allier soins et respect des croyances, en particulier à l'aube d'un siècle qui, selon une formule célèbre, serait "religieux" ou ne serait pas ? (R.A.).
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