Titre :
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La thérapie sous observation directe (DOT) : de la tuberculose au VIH. (2006)
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Auteurs :
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N. MACHOUF ;
R.G. LALONDE
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 54, n° 1, 2006/02)
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Pagination :
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73-89
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Bibliographie
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Expérience
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Médicament antituberculeux
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Observance thérapeutique
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Programme communautaire
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Thérapeutique médicamenteuse
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Toxicomane
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VIH
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Multithérapie
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Voie intraveineuse
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA R0xEY27E. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Le traitement de l'infection au VIH nécessite une prise de médicaments antirétroviraux à vie. Le bénéfice maximal des antirétroviraux est obtenu lorsque le patient a une observance médicamenteuse quasi-parfaite. Certains patients sont particulièrement à risque de non-observance. Afin de relever le défi de la non-observance chez les patients infectés par le VIH, plusieurs mesures ont été proposées, dont la thérapie sous observation directe. La thérapie sous observation directe est une stratégie largement utilisée dans la lutte contre la tuberculose. Dans le domaine du VIH son utilisation est encore très restreinte et son efficacité plutôt inconnue. Afin de faire la lumière sur les connus et inconnus de la thérapie sous observation directe dans le domaine du VIH, nous avons effectué une revue de la littérature. Cet article expose l'analyse critique des articles originaux trouvés. Méthode : Une recension des écrits a été effectuée à partir des bases de données Medline et Medscape. Résultats : Nous avons retrouvé 25 articles originaux publiés sur le sujet entre 1996 et 2004. Les études sont réalisées dans les pays industrialisés (Amérique du Nord et Europe) à une exception près où elle est conduite en Haïti. La majorité des études sont de type rétrospectif, six sont effectuées avec groupe de comparaison, un seul essai clinique a été recensé. La plupart des études montrent dans l'ensemble une amélioration de l'observance ou un meilleur contrôle de la charge virale plasmatique chez les patients. Conclusions : La thérapie sous observation directe semble une stratégie faisable et utile pour certains groupes de patients infectés par le VIH, tel les toxicomanes. Des essais cliniques randomisés sont nécessaires pour juger de l'efficacité de la thérapie sous observation directe en tant que stratégie pour améliorer l'observance aux antirétroviraux chez les patients ayant des difficultés à prendre leurs médicaments de manière régulière et autonome. (résumé d'auteur).
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