Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA 8gS2BR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Plusieurs travaux ont mis en évidence une variation géographique de la fécondabilité mais le phénomène a été quasi exclusivement étudié au niveau international et non au sein d'un même pays. Notre objectif était de décrire les variations géographiques de la fécondabilité, la probabilité mensuelle de grossesse, entre quatre régions françaises. Méthodes : Une étude transversale sur les partenaires de femmes enceintes a été menée dans quatre maternités française à Toulouse, Rennes, Lyon et Paris. Le délai nécessaire à concevoir (DNC) de la grossesse en cours était demandé aux femmes. Les ratios de fécondabilité (FR) ont été estimés grâce à l'analyse du DNC par un modèle de Cox discret. Résultats : Le DNC était défini pour 894 couples. Aucune preuve forte d'hétérogénéité n'a été trouvée dans la fécondabilité entre les quatre villes comparées (p=0,05 avant ajustement et p=0,25 après ajustement sur le mode de vie et les antécédents médicaux). La fécondabilité la plus élevée était observée à Rennes et la plus faible à Toulouse (FR=1,28, IC95% : 1,01-1,63). Les différences de fécondabilité étaient moins marquées entre les autres villes (Lyon et Paris). Conclusion : Cette étude souligne une fécondabilité légèrement plus élevée à Rennes comparée à Toulouse. Cette différence est cohérente avec des observations antérieures qui ont indiqué une concentration spermatique plus élevée chez les donneurs de sperme habitant Rennes que chez les donneurs de Toulouse. (résumé d'auteur).
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