Résumé :
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Chaque époque est soumise à de puissants processus qui influencent la manière dont les gens vivent en société. Notre époque est marquée par les effets psychosociaux de la mondialisation néolibérale, et ce dans les cinq continents. Elle produit une précarité qui se caractérise par une incertitude sur le lien social, d'abord constatée sur les plus pauvres et les plus malades, mais non moins présente au coeur de nos sociétés. A ce titre, la mondialisation doit être considérée comme un déterminant majeur de santé mentale, au-delà des pathologies psychiatriques, dont il convient d'étudier la compatibilité problématique avec le lien social. C'est pourquoi un récent congrès de santé mentale s'est tenu à Lyon en octobre 2011 avec des représentants de 45 pays, afin de partager les observations et les pratiques dans ce contexte ; le but est d'envisager des recherches communes et une action convergente au plan international, en discriminant les effets positifs et négatifs de la globalisation. Ce cahier de Rhizome (qui sera suivi d'un second cahier orienté sur l'action), se veut l'écho de quelques-unes des interventions du congrès de Lyon.
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