Résumé :
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Loi relative aux libertés et responsabilités des universités, mise en place de cinq chantiers de réforme de l'enseignement supérieur, défiscalisation du travail étudiant, suites de la mission Ancieux sur le logement des étudiants
autant de sujets d'actualité récente concernant de près la situation des étudiants. Le Conseil économique et social a souhaité s'emparer de ce sujet de façon globale en appréhendant l'ensemble des motivations et des effets du travail pour les étudiants, du point de vue de la logique d'études comme de la logique d'emploi. Dans ce contexte le Conseil a souhaité retenir ici une perspective particulière : tout en soulignant les effets négatifs que comporte le travail étudiant lorsque, dû à une impérieuse nécessité, il est exercé avec une intensité préjudiciable à la réussite scolaire et aux conditions de vie mêmes des étudiants, il s'attache à ne pas le considérer sous le seul angle de la contrainte financière. Le travail étudiant revêt en effet des atouts, du point de vue de l'accès à l'autonomie, de l'expérience et de l'insertion professionnelle, qui méritent d'être analysés. Après avoir rappelé les principaux éléments de constat issus du rapport, le présent avis s'attachera à proposer des pistes de réflexion et d'action visant à répondre à l'ensemble des facettes de ce phénomène, autour de quatre grands axes. Ces préconisations conduisent à envisager la problématique du travail étudiant sous l'angle des enjeux plus larges de la sécurisation des parcours professionnels, à différents égards, notamment en termes de formation professionnelle continue, de validation des acquis de l'expérience et d'amélioration du taux d'emploi des jeunes dont le Conseil économique et social a souligné l'importance dans son étude de 2007 sur le "Suivi de la situation de la France au regard des indicateurs de Lisbonne".
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