Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS nEl99R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Nous avons estimé les sommes consacrées à la lutte antituberculeuse par les gouvernements et d'autres organismes au Canada en 2004 afin de comparer les dépenses par activité, par province ou territoire et par région. Méthode : Pour vérifier les coûts du système de santé (y compris les coûts de santé publique), nous avons envoyé un questionnaire à tous les services de santé et laboratoires fédéraux, provinciaux et territoriaux intervenant dans les activités antituberculeuses et à un échantillon de services de santé locaux. L'Institut canadien d'information sur la santé nous a communiqué les données sur les hospitalisations, et nous avons estimé les coûts des soins d'après les études publiées sur le sujet. Les coûts défrayés par les patients et les familles n'ont pas été comptabilisés. Tous les coûts visent l'année 2004 et sont exprimés en dollars canadiens. Résultats : En 2004, les dépenses liées à la tuberculose au Canada se sont chiffrées à 74 millions de dollars (M$), soit 47 290 $ par cas de tuberculose active diagnostiqué pendant l'année. La recherche a coûté 4,5 M$ (6% du total). Les dépenses fédérales non liées à la recherche ont représenté 16,3 M$ (22%), et les dépenses provinciales et territoriales, 53,1 M$ (72%). La tuberculose active a coûté 31 M$, soit 59% des dépenses provinciales et territoriales. On note d'importants écarts régionaux dans les dépenses liées à la tuberculose ; les plus élevées ont été enregistrées dans les territoires nordiques (72 441 $ par cas de tuberculose active) et dans les quatre provinces de l'Ouest (35 914 $), et les dépenses les plus faibles, dans les provinces de l'Atlantique (28 259 $). Conclusion : Les dépenses totales liées à la tuberculose au Canada en 2004 ont été considérables ; près de 60% ont été consacrées aux services de soins, et 40% seulement aux activités de prévention et de contrôle. Les écarts régionaux reflètent probablement les différences dans l'accès des populations aux services de santé et les interventions plus poussées dans les localités où la tuberculose est endémique.
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