Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG FlrrR0xj. Diffusion soumise à autorisation]. L'accueil d'adultes âgés ou handicapés chez des particuliers, à titre onéreux, à leur domicile, dit "accueil familial" ne s'est formellement inscrit dans le cadre des politiques gérontologiques que depuis vingt ans à peine, alors qu'ils se pratiquaient effectivement depuis plusieurs siècles dans toute l'Europe du Nord. Ces accueillants familiaux ne parviennent toujours pas à faire reconnaître leur offre de service et à être considérés comme des acteurs sociaux et médico-sociaux au même titre que les autres intervenants. Pourtant ce mode d'accueil a largement démontré son utilité. Il ne bénéficie d'un cadre légal spécifique que depuis la loi de juillet 1989 qui a permis de régulariser sous la seule autorité des conseils généraux de nombreuses situations d'hébergement de personnes âgées qui s'étaient développées à l'initiative de particuliers en dehors de toute régulation des pouvoirs publics. Mais cette totale décentralisation du pilotage du dispositif a eu pour corollaire de creuser d'importantes disparités territoriales qui n'ont pas permis de garantir aux accueillants un statut suffisamment attractif. En dépit d'une première réforme conduite en 2002 pour donner une meilleure cohérence nationale à ces pratiques, l'accueil familial à titre onéreux revêt encore un caractère confidentiel dans la palette d'offre d'hébergement des personnes âgées. C'est à ce motif que le Plan Solidarité Grand Age a souhaité assurer le développement de ces accueils en élargissant la possibilité d'offrir un statut de salarié aux accueillants. Avant la publication des textes d'application de la mesure introduite par la loi de mars 2007, le gouvernement a confié à Valérie Rousso-Debord une mission de réflexion et de proposition. Reste à vérifier si les propositions formulées sont de nature à lever tous les freins. (extrait R.A.).
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